Renaissance

 Bonjour vous.


J''écrivais mon dernier billet il y a de ça presque un an et demi. Je l'ai relu et j'ai eu envie d'écrire, parce que ça fait longtemps et pour laisser une trace. J'ai parcouru des yeux (non sans fierté) le précédent post, et quelle évolution depuis celui-ci. Je me rappelle distinctement la période de la vie que je vivais à cet instant. Je n'ai pas lâché et je me suis accrochée fermement pendant que le bateau tanguait. 

Aujourd'hui je suis titularisée depuis presque un an et j'achève une nouvelle année de travail. J'ai vécu une année spectaculaire qui m'a plus que jamais enrichie personnellement. Je me pose seulement maintenant pour réfléchir à tout ce que j'ai vécu pendant celle-ci, et je n'aurais jamais assez de mots et de temps pour tout vous expliquer. J'ai rencontré des gens formidables, surtout par le biais du travail. Je n'ai jamais cessé de croire en l'humanité et en ce qu'elle avait de plus beau à offrir malgré les portes que je me suis mangées en pleine gueule. A l'issue de cette première année en tant que titulaire, j'ai réussi à me faire une place dans des équipes qui m'ont accueillie à bras ouverts et avec qui je garderai contact en dehors des établissements. J'ai rencontré des collègues formidables qui ont fait mentir l'avis que j'aurais pu me forger à la fin de l'année passée. J'ai eu la chance d'être en contact avec des personnes humaines qui m'ont tirée vers le haut, qui m'ont tendu la main et m'ont épaulée en toutes circonstances. Je n'ai jamais eu besoin de prendre la place de quelqu'un, j'ai juste fait la mienne simplement en étant fidèle à moi-même et quel bonheur d'être acceptée en tant que tel. 

J'ai revu régulièrement les enfants dont je me suis occupée qui, pour certains, resteront gravés à jamais dans ma mémoire. J'ai vécu une année particulièrement riche en émotions, avec beaucoup de pleurs (mais que de l'amour), de joie et d'émotions propagés. Je pense que cette année m'a confortée dans le choix professionnel que j'ai fait, quand bien même j'adore me plaindre pour extérioriser ce que j'ai sur le cœur car j'en ai intimement besoin. Je suis infiniment reconnaissante pour l'année qui s'achève et pour ce que j'ai eu la chance de vivre. Mon cœur se serre de manière incontrôlable tant les émotions me submergent. 

Mon rythme professionnel a essentiellement cadencé cette période de ma vie, mais il n'est pas le seul à avoir chamboulé qui je suis. Plus que jamais, j'ai appris à dire "non" et à poser mes limites. On m'a appris à être lisse, à satisfaire, à bien me comporter et à ne jamais dépasser les limites pour qu'on me regarde toujours bien. Mon rôle a toujours été de veiller au bon déroulé des évènements et à ne surtout rentrer en conflit avec personne. Le seul individu avec qui j'ai jamais été en conflit a été mon père je pense, en tout cas le seul à qui je ne me sois jamais opposée avec tant de fermeté pour des raisons qui m'appartiennent. C'est le cœur lourd que j'ai toujours accepté qu'on franchisse mes propres limites, que je me disais que c'était parfaitement acceptable qu'on n'entende pas mes revendications et mon propre avis. Il s'agissait de ne pas faire de vagues pour rentrer dans le cadre des exigences que les gens pouvaient projeter sur moi. Les gens pensaient ainsi m'aimer pour ce que j'étais, or ils m'aimaient dans la perspective de leurs limites et des projections de leurs désirs. Comment leur en vouloir quand moi-même je n'ai jamais été capable d'entrer en opposition dès lors que je n'étais pas d'accord avec ce qui se passait ? J'ai minimisé énormément de choses en me disant que cela n'était pas si grave, que j'allais m'en remettre, que je pouvais acquiescer afin que ça passe plus vite. J'ai accepté tout et n'importe quoi car je n'avais pas le droit de dire "non", simplement. J'étais en apprentissage ces derniers temps afin de conquérir ce fabuleux pouvoir et, moi aussi, y goûter. J'ai commencé par de petites batailles : refuser une sortie lorsque je n'en avais pas envie, me faire entendre au boulot quand je n'étais pas d'accord avec certaines choses en place, me faire entendre dans ma vie amoureuse, remettre à leur place des personnes qui prenaient trop leurs aises. Et aujourd'hui, cela en passe également par imposer mes limites fermes et définitives à mon entourage, quitte à ce que les gens s'éloignent de moi. J'ai remarqué que plus on était ferme en affaires, plus les gens hérissaient le poil de mécontentement et nous trouvaient soudain beaucoup moins fun. Si tel est le cas venant de personnes de votre entourage, j'ai un message pour vous : ces gens se comportent comme des gros cons. Aucune personne saine d'esprit ne se permettra d'outrepasser vos limites et encore moins de râler si vous le lui faites remarquer, à moins de faire preuve d'une sacré dose de toxicité évidente. Grâce à cette affirmation non moins digne du parcours du combattant, j'ai fait énormément de tri autour de moi et je ne garde plus que les gens qui savent m'écouter et me respecter. Et croyez-moi, ça change beaucoup de choses.


Portez-vous bien, 

Marion

Self-care

 


Ca vous est probablement déjà arrivé, voire plus d'une fois, d'avoir la sensation de vous trouver sous l'eau sans avoir évidemment des branchies ? 

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Moi oui. Cette impression là est sournoise et assassine puisque généralement, lorsqu'elle nous entoure de sa présence, c'est bien souvent qu'il est trop tard


J'ai remarqué de nombreuses fois ces derniers temps, comme je l'ai déjà notifié ici par ailleurs, que j'avais une capacité à enfouir les choses assez régulièrement. Néanmoins, je n'ai aucun problème à dire lorsque quelque chose me dérange ou me déplaît. Sauf que j'ai une sorte de protection qui doit être bien rangée dans un tiroir de mon cerveau qui m'alerte quand une situation devient trop pesante et hop j'ai des petits lutins qui viennent creuser pour enfouir le sac au fond du jardin. Puis, souvent, un beau jour, les lutins se réveillent de leurs grandes vacances et se disent qu'il faudrait aller déterrer la capsule temporelle qui dort à côté de l'abri en bois et là c'est le drame. 

L'année 2021-2022 est une année que j'avais attendue avec beaucoup d'impatience car elle représentait beaucoup en terme d'enjeux : un nouveau travail, une nouvelle ville, un nouveau milieu. C'était le premier vrai nouveau départ que je n'ai jamais eu. L'idée première que j'en avais me terrifiait et me terrassait tant j'ai mes habitudes et que j'ai du mal avec le déracinement. Mais avec le temps, j'ai eu un déclic et je me suis dit que l'idée de vivre à Paris s'avérait finalement idéale pour moi. J'en étais devenue excitée. J'ai tout lâché quand j'ai obtenu mon concours et j'ai tout changé : le climat, le milieu professionnel, ma famille, mes amis, mon appart. Je suis tellement curieuse que je ne voyais pas le problème, l'acclimatation s'est faite non sans excitation de ma part. Je voulais aller partout, je suis partie voir une amie à Lille, je voulais partir faire des allers-retours à droite à gauche, voir la France, redescendre de temps à autre. Mais cette nouvelle vie demande une énergie que j'ai sous-estimée. Pendant quelques mois je n'ai pas su me reposer, partagée entre l'angoisse de louper la croissance de mon neveu, devoir partager mon temps entre tout le monde sur le peu de jours où je rentrais, l'envie de tout voir et de tout découvrir... Et au final je me suis oubliée. 

Je crois qu'on s'en rend compte vraiment le jour où on n'arrive plus du tout à récupérer et qu'on tire jour après jour sur la corde. Les week-ends ne ressemblent plus à du repos bien qu'on les occupe de la plus jolie des manières, le retour au travail est épuisant, les remarques ne sont plus supportables. En fait j'avais l'impression d'être une serviette qu'on essorait constamment. Pourtant, je persistais à vouloir "bien faire" : être présente comme je pouvais en étant là pour ma famille tout en l'étant pour mes amis au moins une fois par mois sur place, m'investir en restant jusqu'à pas d'heure à l'école pour le travail, essayer de prendre des nouvelles régulièrement, ne pas oublier de rire, essayer même de faire du sport quand même de temps en temps, rentrer pour les gros événements. Et un jour, je me suis oubliée sous la charge mentale, je me suis oubliée sous le travail qui ne ressemblait plus à rien de ce pourquoi je me suis battue pendant trois ans. Cet idéal que j'ai voulu atteindre a fini par me dévorer tel un ours goulu.

C'est marrant parce qu'écrire est un véritable exutoire, il me faut ça à chaque fois pour me rendre compte de ce que j'ai accompli, même si je sais qu'à des échelles diverses et variées, ce n'est pas grand chose. La réalité c'est que depuis fin Août je ne me suis pas laissée craquer. J'ai accepté de me faire pourrir dans mon travail par des gens qui étaient censés devoir m'aider, qui m'ont rabaissée un peu plus chaque jour et qui m'ont fait perdre confiance en moi et en ce métier que j'ai si souvent défendu. Je ne vais pas rentrer dans les détails pour des raisons évidentes, mais la réalité du terrain ressemble la plupart du temps à tout sauf à un conte de fées. Je crois que c'est essentiellement le travail qui m'a fait basculer dans les limbes d'un truc mauvais. Je ne me rappelais plus à quoi ressemblait Paris, le Louvre ou bien les quartiers que j'adorais arpenter tellement j'avais le nez dans mon travail. Au risque de décevoir des êtres humains, j'estime travailler pour vivre et non vivre pour travailler, le but étant quand même d'avoir un job que j'aime évidemment. Sauf que j'ai senti la tendance s'inverser, et je suis un être d'équilibre alors j'ai mal vécu ce changement. Vouloir passer absolument tout son temps disponible à bosser doit être un choix à mon sens, et non une contrainte. J'estime qu'on a des choses tellement enrichissantes à vivre en dehors de tout travail : des moments de vie, de voyages, de balades, manger un gâteau, se balader au bord de la Seine, aller boire un verre, aller au musée, profiter d'un rayon de soleil, découvrir de nouveaux endroits... Et ça je ne vois décemment pas comment cela peut se passer h24 flanqué à un bureau. 

Outre cette course au temps complètement folle, j'ai eu la sensation de me faire happer par le système de temps à autre. J'ai pensé à la démission en me demandant si je devais renier mes valeurs au profit de quelques personnes qui ne partagent pas les miennes. Je crois qu'humainement, ç'a été l'interrogation la plus difficile car je suis incapable de faire semblant auprès de qui que ce soit. Je n'ai pas vraiment la réponse définitive encore aujourd'hui bien que j'ai rencontré des personnes fantastiques qui m'ont redonné espoir en ce métier qui est si beau initialement. C'est quand même comique de constater à quel point ce boulot est humainement incroyable et à quel point il abrite des personnes parfois si mal intentionnées. Je ne sais pas vraiment si je risque quoi que ce soit en écrivant cela, mais après tout c'est le cadet de mes soucis. Parfois je réfléchis en me refaisant le film de tout ce que j'aimerais balancer à propos de certaines choses qui se trament. La seule raison qui m'empêche de le faire est que j'ai prévu de persister, comme toujours. Ma fierté et mon égo de Lion me permettent de m'accrocher plus fort qu'une moule à son rocher. J'ai envie de réussir uniquement pour prouver aux gens qu'ils avaient tort depuis le début et qu'essayer de mettre des bâtons dans les roues d'autrui leur fait davantage perdre de l'énergie à eux. 

Vous savez, où que vous vous trouvez, vous aurez toujours des gens qui possèdent une aura lumineuse et d'autres qui sont entourés uniquement de noirceur. Bien que le Monde ne soit pas manichéen, j'ai tendance à penser que c'est surtout comme ça. Cela n'empêche pas les êtres lumineux de prendre de mauvaises décisions parfois et de se tromper, c'est en définitive ce qui fait de l'être humain ce qu'il est.

J'ai envie de conclure ce billet en vous disant que peu importe ce que vous vivez, il ne faut pas que vous lâchiez la rampe. C'est trop important, vous êtes trop importants. Ne bousillez pas votre santé pour un travail, pour des gens qui ne seront là qu'un temps. Apprendre à prendre du recul est une qualité qu'il est nécessaire de développer pour survivre dans la société, sans quoi vous vous ferez dévorer comme une antilope par le système. 


Comme dirait un être qui m'est cher et qui est toujours de très bon conseil, "préservez votre paix".


Des bisous, 

Marion

Qui je suis

 

Ce soir, complétement déracinée, cette question m'est apparue telle une image dans ma tête, avec cette envie d'écrire initialement. J'ai ouvert la plateforme, écrit le titre de l'article et d'un coup... Plus rien. Je crois qu'on mesure à peine la difficulté qu'on peut avoir à essayer de se décrire. Qu'on s'aime ou qu'on s'aime un peu moins, la description physique est assez simple, du moins quand on sait se la confier. 

Je pourrais vous dire que je suis cette nana quand même assez grande, brune - même si le coiffeur m'a dit que j'étais blond foncé je suis pas pro -, j'ai les yeux marrons, je suis tatouée, je dirais toujours non sans rire que j'ai bien mangé à la cantine parce que je ne serai jamais cette fille skinny peu importe ce que je mange. Tu sais t'as des femmes qui ont le teint doré, rosé naturellement. Moi je sais pas, il est un peu olive. Après pareil, j'ai jamais bossé chez Sephora mais je sais pas si je leur ferai confiance pour diagnostiquer mon couleur de peau et ses sous tons au final. Bref, là t'as compris qu'au final on n'en avait pas grand chose à cirer dans le fond. En t'ayant dit tout ça, est-ce que ça t'a vraiment aidé à savoir qui je suis ? Absolument pas. La seule manière de le savoir au final, c'est le trait d'humour sous jacent que tu vois dans ma manière de rédiger, pas le reste. 

Oui, je sais. Non, je ne vais pas vous dire une millième fois que l'habit ne fait pas le moine , si vous êtes un minimum sain d'esprit, vous avez fini par l'intégrer. 

Et je pense que l'importance d'un individu elle est vraiment là, finalement, une fois qu'on a compris que le physique n'était pas tout. Il importe dans la relation amoureuse en définitive, ceux qui nient seraient d'une extrême mauvaise foi. Dans ce sac-là, j'y mets l'apparence, le charisme qui émane finalement de la personnalité de la personne. Tout ce qu'on pourrait qualifier de futile, mais qui compte beaucoup dans notre société, quoi qu'on en dise. Je ne pense pas que ça soit grave de l'admettre. Nous sommes dans une société d'apparences, la première chose que l'on peut voir de nous, ce sont nos caractéristiques physiques. Alors oui, la première impression part bien souvent de là. Je vous vois hausser un sourcil en signe de réprobation. Attendez la suite.

Bon ce fameux physique, la manière de se vêtir, de parler, bref tout cet attirail invisible sans la présence sur le terrain, est indéniablement quelque chose à prendre en compte quand on veut draguer on a compris. Mais finalement, on va rester sur un truc basique : qui a envie de se maquer avec une personne qu'on verra comme une plante verte, un individu qui passe tout le date à ne parler que de lui ou de sa mère, qui n'accroche que les yeux en définitive ? Je suis pas sûre d'avoir convaincu grand monde avec cette description, après rassurez-vous, on est tous la plante verte de quelqu'un. Et là on arrive sur un sujet bien passionnant : la personnalité


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Qui suis-je, et toi, qui peux-tu être ?

 Vous savez, je crois que c'est la réponse à cette question qui me fait rester. Parce que c'est ce qui accroche le cœur après avoir attiré le regard. Je peux voir la plus belle personne du Monde, je la trouverai fascinante, mais si elle ne m'intéresse absolument pas dans la conversation, honnêtement, je vais m'ennuyer comme un rat mort. 

Je crois que je suis arrivée dans une phase de ma vie où dater des gens déjà, ça m'ennuie parce que je n'ai absolument pas le temps ou l'envie de le prendre. Et maman, si tu vois ça, pour être honnête avec cette communauté et toi-même, en réalité j'en n'ai pas daté des masses parce que les gens m'ennuient. Tu sais, ce moment où tu dis ça, les gens te regardent et te trouvent super condescendant.e. Mais c'est la réalité, parce que je trouve à la fois qu'on a une richesse humaine fascinante mais aussi des liens d'une pauvreté alarmante (parfois). Et j'aime pas vraiment m'ennuyer. Y'a qu'à voir, à l'école quand on s'ennuyait c'était pas la joie et là on n'écoutait plus rien. La vie avec les autres c'est pareil. J'ai conscience que ça peut être super prétentieux et méchant, j'adore rencontrer des gens et sur le coup ça matche direct parce que j'aime les relations humaines plus que tout. Mais j'avoue que je peux m'ennuyer assez vite. Ne vous inquiétez pas, ça arrive surtout en amour. D'où le fait que j'aborde la question des dates et du fait que j'ai une flemme aiguë de me déplacer. Excusez moi mais j'ai du mal à comprendre le fait de me déplacer, faire semblant de rire, payer pour finalement rentrer chez moi le lendemain plus pauvre pour avoir satisfait un besoin qui surviendra encore deux jours après. Là je vous parle surtout du concept de date où vous avez ça, dans la vraie vie quand tu rencontres quelqu'un bon c'est inattendu tu vois. Là tu te déplaces on purpose et parfois tu vas au bout des choses juste par principe alors que t'en fous. Et pourquoi partager ça après tout ? Parce que ça arrive que j'ai du mal à comprendre justement qui je suis. J'ai l'impression de faire partie de cette génération qui fait et réfléchit après, pourtant je ne m'y identifie pas toujours. Là quand je dis ça, on dirait déjà que je sais pas profiter et m'amuser, bien au contraire je le fais juste différemment. Il n'empêche que parfois je ne me sens pas à ma place parce que je vois les gens ne pas réfléchir, dater dès qu'il se passe quelque chose, et que moi, j'ai la flemme. La finalité de tout ça, c'est pas tant que c'est un problème. Mais c'est que j'ai du mal à trouver des gens qui me correspondent : non pas parce que je les juge, mais parce que je crois qu'on a tous un besoin social d'appartenance à un groupe qui nous ressemble et au sein duquel on se sent à sa place. 



Qui je suis ? 


Je crois que je suis celle qui s'est imposée de faire semblant parfois. Semblant d'avoir envie de faire des choses pour être mieux acceptée socialement, par peur du rejet aussi. Semblant de vivre normalement quand je n'étais pas d'accord et que je faisais comme si de rien  n'était. Semblant d'être au plus près de ce qu'on acceptait de moi pour ne pas qu'on me rejette, qu'on me quitte ou qu'on m'apprécie. Semblant d'être d'accord avec des propos tenus que je trouve inadmissibles. Semblant d'être la bonne amie qui doit se repentir parce qu'elle a mal agi alors que je suis un être humain. Semblant d'être lisse, au plus près de ce qu'on attendait de moi pour ne pas perdre mes amis. Semblant d'être convaincue que les choix de mes amis étaient aussi faits pour moi parce que j'avais peur de faire les miens. Semblant d'aller bien quand j'avais juste envie de m'écrouler de tristesse. Semblant d'être toujours cette fille drôle même quand je vais mal parce que j'amuse toujours la galerie. Semblant de m'excuser même quand pensais ce que j'avais dit, juste pour ne pas perdre mes amis. Semblant de m'excuser quand j'ai tenu des propos parce que j'étais hors de moi quand on m'a manqué de respect. Semblant d'être la petite fille bien sous tous les aspects parce que j'ai toujours été studieuse. Semblant que les critiques ne m'atteignaient pas alors qu'encore aujourd'hui des paroles que j'ai entendues en 6e résonnent dans ma tête. Semblant que les valeurs des autres étaient convaincantes alors qu'elles n'ont pas toujours été en adéquation avec les miennes. Semblant d'avoir une vie normale parfois, alors qu'elle n'avait pas grand chose de classique. Semblant que les choses ne m'atteignaient pas alors que j'étais brisée en mille morceaux. Semblant de répondre "ca va?" à cette question qu'on balance trop en l'air. Semblant d'aimer des gens par convenance.

Je vous le concède, personne ne m'a obligé. Mais on réagit tous différemment

Et je pense qu'on a tous des raisons d'être fatigué aujourd'hui, et qu'on peut apprendre l'empathie et arrêter de dévaluer la peine du voisin sous prétexte qu'il y a des choses plus graves sur la planète. Aujourd'hui, je décide aussi d'arrêter de faire semblant d'être d'accord avec toute la bienséance et la bien pensance  de la société. C'est le jour où tu comprends que t'as plus rien à perdre que tu t'en fiches de perdre qui que ce soit parce que tu n'avais plus grand chose quand ton moral était tombé au fond de la cuvette des chiottes. 

Je sais que je suis cette personne acharnée qui ne s'est jamais arrêtée en quatre ans de croire en ses rêves, qui a atteint son but. Qui pendant ces quatre années, a perdu successivement ses amis (avec et sans raison), qui a rebondi, qui n'en avait plus aucun qu'elle pouvait voir, dont le couple partait complètement à la dérive en même temps, dans un taff qui ne faisait que l'enfoncer psychologiquement. Et j'ai tenu bon, je suis là. J'ai tout recommencé à presque six-cent kilomètres de chez moi, donc honnêtement j'en ai plus rien à faire. Le relationnel est ce qui m'intéresse le plus dans la vie donc inévitablement ce qui me fait aussi le plus mal. Si les gens que j'ai croisés ont participé à ma construction, ils ne sont en rien la raison principale, chaque individu à lui seul, l'origine de qui je suis aujourd'hui. Ca, je me le dois bien


Aimez-vous, même quand vous vous perdez en chemin.


Marion

Re la vie

Vous vous rappelez de ce fameux article « Le CRPE m’a tuer » ? Moi oui. Et c’est pour ça aujourd’hui que l’on se retrouve. 

Qu’en est-il un an après cet article empreint de beaucoup de frustration, de tristesse, de leçons de vie finalement ? Eh bien je garde ce que j’ai rédigé. Ce concours a mis beaucoup d’obstacles sur mon chemin, d’épreuves à surmonter, autant au sens institutionnel que figuré. Il m’a apporté énormément et repris aussi derrière pas mal. On a eu comme une relation d’amour haine assez passionnelle. Tu vois, comme ce moment où t’arrives pas à savoir si tu aimes ou si tu détestes quelqu’un ? Figure toi que c’est exactement ça. Je l’ai aimé ce CRPE pour ce qu’il m’a apporté et je l’ai aussi détesté pour ce qu’il m’a repris par la suite. Et vraiment il m’a repris beaucoup. 

Aujourd’hui, enfin, comme une fleur qui prend du temps à s’ouvrir au monde, il a décidé de laisser éclore quelque chose, quelque chose en moi et aussi dans ma vie. Cette année, l’année 2021, je peux vous annoncer non sans fierté que j’ai réussi
Je me suis souvent demandée ce que ça voulait dire de réussir dans la vie. Aujourd’hui je me rends compte plus que jamais que réussir est une notion assez personnelle. A mon sens, j’ai réussi. 

Le cheminement a été tellement ardu que je n’en suis que plus heureuse car j’ai vécu deux ans tantôt épanouissantes tantôt infiniment tristes et des moments pour lesquels j’ai ressenti une profonde aversion incontrôlable. 
Mais il y a une chose que je garde en tête, c’est que la persévérance nous permet d’aller au bout de nos rêves les plus simples ou à l’opposé, les plus fous. 
Je me rends compte au final qu’il n’est question que de timing parfois. Ni Montpellier ni Lyon ne devaient être faites pour moi, alors Paris l’est elle sûrement plus que celles ci. Je suis arrivée à reculons à la Gare de Lyon et j’en suis repartie profondément émue, apaisée, profondément ancrée sur le banc depuis lequel j’attendais mon train. J’aurais pu en laisser passer quelques uns pour juste rester là au soleil. C’est ce jour là que j’ai compris qu’il était sûrement temps pour moi de partir, de laisser une époque derrière moi. Je clos juste un chapitre de ma vie au sein d’un livre que je n’ai ni envie de jeter ni de bruler. J’ai une profonde affection pour tout ce que la vie m’a apportée et permis de comprendre. Tout n’a été qu’expérience en définitive et parfois, sur l’instant, on n’a pas le recul nécessaire pour comprendre tout ça. Je sais que je ne suis pas là même personne qu’il y a deux ans. Et ça c’est grâce à tout ce que j’ai vécu. 
Je pense qu’il y a deux ans j’aurais été incapable de soutenir des oraux à Versailles parce que l’envie était totalement absente. Mais aujourd’hui c’était différent. Il était temps. 

Rien ne sert de courir, tout vient à temps. 

La nostalgie




 Ca fait tellement mais tellement longtemps que je n'ai rien posté ! Une éternité même j'ai l'impression.





C'est un sentiment assez hybride qui me pousse à le faire aujourd'hui, j'ai nommé : la nostalgie. Elle est définie par notre cher Larousse comme un "regret attendri ou désir vague accompagné de mélancolie". Je suis quelqu'un qui a facilement tendance à se laisser happer par ce sentiment de manière tellement profonde. Lorsque je tombe sur une photo, un objet ou tout autre élément qui me permet de me remémorer quelque chose en particulier (et ça arrive souvent !), je me laisse submerger par ce souvenir. C'est, je trouve, quelque chose d'assez particulier à ressentir car ce n'est ni de la tristesse, ni du bonheur qui provoque une certaine plénitude. Chez moi c'est plutôt une sorte de sourire qui me serre le cœur. J'avoue plutôt mal vivre le fait de me replonger dans le passé car j'ai tendance à le trouver plus heureux, plus stable, plus appréciable que mon présent. Je retombe inévitablement sur des instants durant lesquels j'étais proche de personnes qui ne font plus partie de ma vie, de celles qui me rendaient heureuse à l'époque. Et quand je farfouille dans mes archives Instagram ou Snapchat, je tombe toujours sur de très jolis souvenirs pourtant. Mais c'est alors mon présent qu'ils font passer pour une mascarade, car j'ai sans cesse l'impression que tout était plus facile deux ans auparavant, que tout était plus édulcoré et plus beau. Alors que bien au contraire, à l'époque je ne trouvais pas tout parfait, loin de là. 

Bien que je ne puisse pas enfouir ce sentiment, il est hybride parce qu'il est couplé à un autre tellement positif. En réalité, j'ai connu des joies plus intenses dans le passé. Ce n'est pas une période que j'aime particulièrement avoir à endurer. Les gens, les choses, le temps n'ont de cesse de me décevoir encore et encore. La confiance accordée finit toujours par être bafouée, les choix sont remis en question, ma propre valeur l'est aussi souvent à cause de ce qui se trame. Et ça, je peux vous assurer que c'est assez compliqué, mais même si j'aurais préféré ne jamais écrire ça, je suppose que c'est pareil pour vous. 

Ce qui me fait dire que tout est différent, et ma vision de ma vie l'est aussi maintenant, c'est l'expérience que j'ai acquise et le chemin justement que j'ai parcouru depuis. Certes, j'ai souffert, j'ai trinqué, comme la plupart d'entre nous. J'ai accordé ma confiance quand j'ai songé que je n'aurais pas dû le faire après coup sous l'impulsion, je me suis fait briser le cœur plusieurs fois, mais j'ai recommencé. Et c'est ça, c'est en ça, en ce petit suffixe, que tient la leçon du jour : j'ai recommencé. Ce n'est jamais grave d'avoir la sensation d'échouer, ce n'est jamais grave de se sentir trahi.e, abandonné.e, d'être en colère, d'être triste. Chaque moment négatif n'est qu'une sale période à passer. Le tout est de savoir rebondir et d'accepter que la vie n'est pas un long fleuve tranquille mais qu'elle est aussi faite pour nous mettre à l'épreuve et nous renforcer. Une partie de mon cœur est fragile, mais je sais que ce n'est ni la première ni la dernière fois, et que la personne qui m'a endommagée ne m'atteindra plus dans maximum trois ans. Je le sais car il m'a fallu deux ans et demi pour me remettre d'un cœur éclaté au sol par mon ex en 2017. J'ai confiance en la vie, j'ai confiance en le temps et son pouvoir de guérison. Tout se guérit par le temps, en tout cas les maux de l'âme, quels qu'ils soient. 

Ce qui a changé aujourd'hui et maintenant, c'est la manière dont je me vois et dont j'envisage la suite. Même si je suis mal parfois, je garde la tête sur les épaules et je reconnais ma valeur. J'ai visualisé tout ce que j'avais traversé en parcourant mes archives Instagram ce soir. Et je sais que ce que je traverse en ce moment est important là, à l'instant présent. Pourtant, je suis bel et bien consciente que ça ne va pas durer. Je sais que je ne pourrais jamais empêcher les gens de m'atteindre parce que quand je tiens une personne en affection, ses choix et ses paroles m'atteindront inévitablement. Sauf que je sais que je pourrais m'en remettre, et la conclusion est fondamentale. Et je percute également que ce que je vis me permettra plus tard de me relever encore plus aisément de ce qui pourra m'arriver. 

Les épreuves nous en apprennent plus sur nous et sur notre capacité à les surmonter, à renaître en étant une personne plus solide et confiante. Si aujourd'hui j'ai un doute sur ce que je suis, je sais que demain je serai sûre de ce que je suis devenue grâce à ce que la vie m'a fait surmonter. Et ça je l'ai compris en scrollant inlassablement pendant d'interminables minutes dans mes souvenirs jusqu'en 2017. 





Soyez fier.e.s de ce que vous êtes (devenus).

Marion

Achievement




Je me suis longtemps demandée ce que signifiait le verbe "réussir". J'ai souvent remarqué que les gens l'employaient dans une dimension sociétale particulière, très carriériste. Pourtant, je me suis aussi rendue compte, en me détachant de ce discours, qu'on pouvait également réussir un gâteau, réussir à faire ses lacets quand on est gosse, réussir à se dépasser dans un sport ou encore réussir à dépasser un traumatisme. 
La réussite semble être la condition sine qua non pour mener une vie vivable (comme dit Ennius, t'as la ref ? Non ? Bon). Mais alors de quoi parle t-on ? On dit qu'il y a autant d'individus que de caractères et de personnalités différentes, qu'on est tous uniques pour des questions de génétique qui dépassent les esprits littéraires comme le mien. De fait, il existe autant de chemins que de personnes, déjà que pour une personne l'avenir n'est pas tout tracé puisqu'il découle de nombreux choix. Enfin ça, vous savez, c'est ma vision de la chose...





Je crois qu'il s'agit, passé un certain stade, de créer sa propre définition du mot "réussite". Cela rentre dans une dynamique toute particulière, une dynamique qui vous appartient. Il faut une nouvelle fois parvenir à se détacher des standards, aller plus loin que ce avec quoi on nous martèle l'esprit à longueur de journée. J'ai longtemps cru que si je ne devenais pas médecin ou avocate (oui, ce sont mes exemples préférés et de loin), j'allais rater ma vie et je n'aurais aucun prestige. J'ai longtemps cru qu'il fallait brasser de l'argent, accéder rapidement au bien de propriété, acheter des trucs chers et pouvoir construire ma vie comme si je ne pouvais pas mourir là, demain. Je me suis juste rendue compte avec le temps que l'argent et cette forme de "gloire" étaient certes intéressants, mais qu'ils n'étaient pas nécessairement le chemin universel. Je crois qu'en se convainquant de ça, on cherche surtout la reconnaissance de ses pairs, à pouvoir briller en société et se lancer sur le devant d'une scène qui n'est peut-être pas faite pour nous. 




Alors oui, il y aura toujours des gens faits pour opter pour ces voies, bien sûr qu'il y en a. Mais peut-être que ce n'est pas forcément sa voie. Il s'agirait d'apprendre à s'écouter et d'arriver à comprendre ce que notre petite voix intérieure nous susurre au creux de l'oreille. 
Je pense que lorsque nous ne sommes pas en paix avec nos choix, notre corps exprime une forme de rejet qui peut se manifester sous diverses formes. Je suppose que cette science-là doit avoir un nom qui ne me revient pas. Mais je suis quasiment sûre que le blocage psychologique se traduit d'une certaine manière par un blocage physique : une oppression dans la poitrine, un sentiment perpétuel de malaise, des maux de tête...? C'est sûrement con, mais quand on nous conseille d'écouter notre corps, je ne pense pas que ça soit une proposition complètement dénuée de sens. Le corps fait vivre nos émotions, nos joies, nos peines, nos malaises. Apprenez à vous écouter et à identifier les signaux qu'il vous envoie, c'est important. 
Revenons-en à nos moutons. La réussite. Je ne sais pas si vous vous rappelez de cette collection d'ouvrages qu'on a tous vu passer étant gamins, en tout cas ceux de ma génération qui allaient à la bibliothèque ou dans les librairies. Ça s'appelait "Un livre dont vous êtes le héros". Si la vie était un bouquin, ça serait probablement un de ceux-là, en version moins fantaisiste, parce que faut pas déconner quand même. Ce livre là, c'est le vôtre, donc pourquoi prétendre à vouloir coller à un idéal qui est un fantasme lointain d'une vie que vous n'avez pas envie de vivre ? Je veux dire, depuis quand est-ce qu'on est obligés d'opter pour la médecine ou la justice pour se sentir exister ? Mon discours est marqué de ces filières là je crois parce que mon expérience et les conversations que j'ai eues me ramènent inexorablement à ça. C'est marrant parce qu'en plus, lorsque ça me revient en tête, c'est uniquement pour écouter des gens dire "Oooooh il est AvOcAt Oooooooh". Attendez, il faut absolument que je vous mette un insert image là. 




Bah voilà, certains sont exactement comme ça quand ils entendent le nom de certains métiers. A croire que les autres ne valent rien. C'est un peu avec cette idée qui est entrée dans ma tête bien malgré moi que j'ai, pendant un moment en tout cas, été convaincue du fait que ma licence de lettres était certes un diplôme comme un autre, mais peut-être un peu moins valorisante et moins bien qu'une autre. Et qu'est-ce que je trouve ça dommage, parce qu'elle était très enrichissante et n'en reste pas moins technique qu'une autre. Surtout que les études en droit ne se résument pas à devenir avocat, bien que ça soit un chemin envisagé par beaucoup d'étudiants qui empruntent ces bancs. Je pense qu'encore une fois, le but à atteindre est trop envisagé par les gens comme un motif de notoriété et de faire-valoir sociétal et qu'on en oublie un peu la passion. 


Et c'est justement à ça que je voulais en venir : la passion. Elle est où dans tout ça ? Un bon salaire permet de se lever tous les matins avec une sorte de satisfaction motivée par les deniers. La passion, elle, permet de se lever avec le sourire de quelqu'un de comblé et de profondément en accord avec soi-même. Je sais que mon discours peut paraître complètement en dehors des réalités, je ne dis pas qu'il faut tout plaquer et vivre cul nu au fin fond de la Lozère en mangeant des baies sauvages. Mais parfois, se rappeler que notre vie manque de passion, c'est aussi se rappeler qu'elle manque de saveur. En tout cas, moi c'est comme ça que j'envisage les choses. Comme disait une certaine personnalité, "les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais", cqfd. Il y aura toujours une part de l'existence où l'on doit garder les pieds sur terre pour ne pas se laisser couler, on aura toujours des obligations envers la société qui sont évidentes afin de pouvoir également la faire tenir sur pieds. Mais je crois qu'il ne faut pas oublier sa petite flamme, celle qui nous dit de vivre pour nous, de faire de chaque moment quelque chose de particulier.


Je crois fondamentalement que c'est lorsqu'on se rend compte que la mort n'est pas si loin qu'on apprend à aimer vivre. C'est sûrement bête dit comme ça, mais "si on devait mourir demain, qu'est-ce qu'on ferait de plus, qu'est-ce qu'on ferait de moins ?". Le temps nous paraît définitivement beaucoup plus court là tout de suite. Je n'envisage même pas ça dans le sens péjoratif de la chose, mais plus comme un reminder qui me permet d'apprécier tous les moments que je vis, de les faire durer dans ma mémoire après en avoir profité. Et tout ce que j'accueille de négatif, je l'envisage comme une leçon pour m'améliorer, pour essayer de voir comment cela peut me faire évoluer en tant que personne. J'essaie de dépasser le négatif pour en faire une force et non un fardeau. 


Je me dis maintenant, à 24 ans, que je n'ai pas encore décidé quoi faire de ma vie à proprement parler, que c'est ok, que ça viendra mais que j'ai décidé de vivre avec passion, d'aimer la vie et d'en savourer chaque seconde. Je ne veux pas d'une existence-fardeau durant laquelle je vais me torturer l'esprit, à constamment me remettre en question et réfléchir à mes choix. Je sais désormais que si je prends une décision, je le fais pour moi et pour moi seule. Je crois que c'est la conclusion d'un long travail qui consistait à s'aimer tout simplement. S'aimer, c'est se respecter et respecter ce que l'on veut faire. Je n'ai pas toujours choisi la voie qui me correspondait parce que je m'étais engagée auprès de personnes sur ce que je ferais, j'en ai parlé et avais ce sentiment oppressant d'obligation d'aller jusqu'au bout. Mais à qui dois-je quelque chose si ce n'est à moi ? Est-ce vraiment se respecter que de se forcer par peur de décevoir et par peur du jugement ? Ceux qui t'aiment vraiment ne te jugeront pas et sauront accepter et comprendre tes choix par la suite lorsqu'ils verront que tu es épanoui.e.  
Pour moi, la vraie réussite, c'est ça.










Des bisous,
Marion

A propos

Marion, 23 ans de questions, de conneries, je suis une encyclopédie de la bizarrerie parfois.
J'aime les lettres mais pas trop Balzac désolée, la photo et les gens (surtout quand ils savent se tenir). Je tiens ce blog pour partager avant tout ce qui se passe dans ma tête et mes quelques clichés.

Bonne visite sur ce joyeux bordel (oui je suis un peu grossière).

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