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Je suis actuellement en train de me demander s'il est vraiment grave de ne pas introduire ses propos (chose qu'on nous a appris depuis qu'on est tout gosses, merci le système scolaire), cependant je crois que chacun est libre. Et aujourd'hui je n'ai pas réellement envie de noircir cette page blanche pleine de pixel d'un 'Hello' tout formaté! 


Yocemite Park, Théo Gosselin.
(Les photos n'ont rien à voir avec
le billet mais son boulot est tellement
génial, je l'aime voilàààààààà!)
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La plupart des gens qui liront ce billet s'en foutront comme de l'an 2000 probablement, mais après moult calculs compliqués (eh oui les littéraires méritent parfois le cliché de la nullité dans le domaine des mathématiques), j'ai enfin réalisé que j'étais venue au bout de ce tiers de licence. J'ai gagné une bataille mais pas encore la guerre, certes. Je ne sais pas vraiment si c'est donc le moment de tirer un bilan ou ce genre de choses, mais encore une fois (ça fait beaucoup de 'mais', je sais) j'avais seulement envie de taper sur mon clavier. Parfois ça soulage vraiment de pas mal de choses et ça vide la tête si profondément qu'on ne pense qu'à entendre le bruit de ses touches et à rien d'autre. Internet peut dévoiler ses mauvais côtés mais il en a aussi énormément de bons, comme toujours il faut savoir faire le tri. Revenons-en au sujet, pour changer je n'arrive pas à parler que d'une seule et même chose, il faut sans cesse que je déborde. Donc j'avais envie d'écrire. Je regrette que, bien souvent, mes posts ne soient pas passionnants et n'aident pas grand monde. Cependant, ils m'aident moi. Comme je le disais précédemment, écrire me vide la tête et je ne le fais pas forcément pour les autres. Parfois, il faut avant tout penser à soi.
Mes billets sont très tournés vers différents sujets qui me touchent de près évidemment, je ne m'exprimerais que très peu voire pas du tout sur quelque chose qui ne me concerne pas, que je n'arrive pas à comprendre et sur lequel je n'ai aucune opinion. Admettons-le, ça serait complètement con (cette phase va être mal interprétée I CAN FEEL IT). Bref, à l'heure de dresser un bilan comme on tiendrait son cahier de comptes, moi je vais refermer le bouquin de l'année 2014-2015, surtout en ce qui est de la période scolaire. Oui je suis cette fille un peu maso qui aime bien faire des synthèses de sa vie pour pouvoir se lamenter sur ce qui ne va pas (je blague).

Théo Gosselin again.

J'ai compris différentes choses cette année, plus ou moins liées, ou pas du tout d'ailleurs. Je dirais que c'est des sortes de leçons de vie toutes connes que je vais vous sortir mais bon, peu importe, il ne tient qu'à vous de clore cette page! Pendant la période susdite, il s'est passé pas mal de temps, de choses, il y a eu beaucoup de changements visibles et d'autres non. Arrivée au terme de tous ces mois, je peux dire que j'ai changé, je suis encore loin de savoir tout ce que je veux mais je crois que j'ai en grande partie trouvé qui j'étais (non, je ne suis pas folle, tout va bien dans mon esprit). Je l'ai compris quand j'ai pris le temps de me poser et de réfléchir à certains événements que j'ai traversé, des plus banals aux choses un peu plus compliquées. Certains moments sont douloureux mais vous font prendre conscience de ce que vous voulez. Moi j'ai compris que j'ai perdu énormément de temps en le donnant à certaines personnes qui n'en avaient absolument rien à foutre. On le fait tous, malgré le fait que j'ai compris ça, je sais que je continuerais, parce que c'est plus fort que moi. Vous connaissez sûrement ce genre de situations où vous donneriez beaucoup  (pas forcément tout, non) pour quelques personnes et que vous avez la vague impression qu'elles ne laisseraient même pas un cheveu pour vous. Probablement qu'il faut arrêter de blâmer les autres et se rendre compte à ce moment précis qu'on est juste des cons à toujours s'intéresser aux gens qui, eux, ne se donnent pas cette peine pour vous. Je suppose que c'est à ce moment là qu'on doit se barrer.
En fait, le temps que l'on consacre à certains, on ne le donnera jamais à ceux qui sont là depuis toujours. C'est un triste constat mais c'est bien vrai. Plus les murs de votre foyer s'effondrent autour de vous, plus vous pouvez remarquer qui est vraiment là pour vous. Le jour où il ne restera que des débris de votre maison, vous verrez qu'il y a peu de gens autour de vous. Et ce ne sont pas toujours les gens que l'on croit. C'est un peu ce qui s'est passé pour moi cette année, ma baraque s'est clairement cassée la gueule, elle s'est fait la malle comme pas mal de personnes en fait. Je ne vais pas leur faire la guerre, il me semble bien que c'est ton choix lorsque tu coupes les ponts. Mais c'est toujours très douloureux dans certains cas. Cependant, le seul remède valable c'est d'accepter ça. Je sais; c'est bien beau de dire toutes ces belles choses encore une fois, mais c'est dur. Je suis la première à le savoir, pour moi les gens passent en coup de vent ou viennent s'installer à vos côtés, certains pour un petit moment, d'autres pour cinq minutes. C'est accessoirement ce qu'on appelle des rencontres. Chaque personne apporte sa pierre à l'édifice mais le plus blessant c'est quand un élément sensé vous aider à construire votre baraque s'en va et que votre maison ressemble à un château de cartes quand elle est enfin partie. Malheureusement, quand on est idéaliste et qu'on s'attache toujours très vite, ce genre de trucs vire au drame.
Pour conclure sur tout ça, j'ai appris à laisser partir les gens, avec beaucoup de difficultés mais j'y travaille encore un peu. Et je crois que parfois, il faut les laisser partir définitivement et accepter que c'est mieux ainsi. Il faut toujours arriver à un bilan positif pour ne pas sombrer, il faut toujours regarder les éléments positifs que chaque chose nous a apporté. Regarder les mauvais aspects de quelqu'un ou d'un événement ne nous fait pas grandir. Accepter qu'il y a eu du bon et du mauvais est une chose importante, ruminer ne fera pas de vous une meilleure personne (oui, je suis la plus grande râleuse du monde mais j'ai un bon fond je crois HAHA), le temps fait cicatriser qui doit. Ne vous faites pas du mal inutilement, et quand vous sentez que quelqu'un est susceptible de vous en faire, méfiez-vous. Mais pas trop. La pire des choses serait de ne plus jamais arriver à faire confiance à qui que ce soit.

Profitez de vos vacances ou bossez à fond pour profiter de celles qui se profilent déjà à l'horizon, vous les avez bien méritées. 

Bisous,
Marion

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A propos

Marion, 23 ans de questions, de conneries, je suis une encyclopédie de la bizarrerie parfois.
J'aime les lettres mais pas trop Balzac désolée, la photo et les gens (surtout quand ils savent se tenir). Je tiens ce blog pour partager avant tout ce qui se passe dans ma tête et mes quelques clichés.

Bonne visite sur ce joyeux bordel (oui je suis un peu grossière).

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