Qu'est-ce qu'on se souhaite pour 2017?

Salut mes mérous !

Je m'accorde avec moi-même pour constater une année deux-mille-seize particulièrement merdique. Elle n'est pas finie et elle continue de nous faire chier. J'ai ramassé pendant un an sincèrement j'espère de tout cœur que ça va pas se reproduire sinon je pars en mission faire un procès à ce soi-disant Dieu là-haut. Entre les connards et les connasses qui ont pollué ma vie, j'ai plutôt trop investi d'énergie à des gens qui n'en valaient pas la peine, et ça dès le premier Janvier première heure tapante (sans déconner, je vous assure). Entre coups moraux assénés un peu plus chaque jour, la détresse fut grande mais yallah - comme dirait l'autre -, il faut prendre ses pattes et s'activer la moule. J'en ai marre, je suis fatiguée de cette année merdique, je veux juste pardonner, piétiner et passer à autre chose. Comme pour chacun, je sais que de grandes choses m'attendent, et que j'ai encore énormément à accomplir plutôt que de me plaindre et d'être emplie de rancœur et de désarroi (ça résume bien mon quotidien en ce moment, passons). Je vais paraître cul-cul pompon et tout ce que vous voulez mais J'EN AI MARRE parce que ma vie amoureuse c'est de la grosse merde depuis plus d'un an parce que j'ai fréquenté des mecs qui possédaient, honnêtement, peut-être 0 respect envers à peu près tout ce qui peu exister donc maintenant moi je dis JE VOUS PISSE A LA RAIE. Je suis en train de me dire que si mes profs tombent sur ça à la fac, soit ils vont bien se marrer, soit ils vont s'organiser pour m'interner mais toi-même tu sais que la fac ça rend ouf donc j'ai le droit de temps en temps. 
Enfin bref, ça faisait un moment que je ressentais le besoin d'expliciter publiquement ce ressenti. D'habitude, j'expose surtout à propos de lieux communs de la vie sur ce blog, ce qui m'autorise à vous parler, qui que vous soyez, sans que jamais je ne partage jamais trop mon intimité. On a tous besoin d'un jardin secret, et j'ai trouvé le mien sans avoir jamais à avoir à mettre des mots précis sur la situation, sans avoir jamais à vous décrire mes maux. Mais parfois j'en ai eu envie. Chose que je me suis toujours interdite car il est des choses qui ne s'écrivent pas, des choses qui ne se partagent pas avec un gouffre, celui d'Internet. J'essaie tant bien que mal de me tempérer, de réguler mon propos afin de toujours rester dans un ton généraliste et de pouvoir concerner tout le monde, et interpeller la plupart de mon "lectorat" si je puis-dire, parce que je n'aime pas tellement l'idée d'être suivie pour ce que j'écris, et ainsi jugée en un sens. Ça me fait une sensation étrange. J'espère avoir pu vous éclairer sur des événements, des situations, parfois même vous avoir fait sourire, avoir donné naissance à vos fossettes et pu vous rappeler que vous n'êtes pas seul(e) à ressentir certains manques, certaines joies mais aussi certaines tristesses de temps à autre. 
J'ai noyé ma tristesse dans nombre de choses cette année, surtout dans mes amis. J'ai énormément fait la fête dans l'espoir de croiser éternellement la même personne, que j'ai souvent retrouvée et que j'aurais préféré, quelque part, ne jamais rencontrer aujourd'hui. Je répète souvent qu'il vous faut vous méfier des gens, et de trier sur le volet les personnes que vous fréquentez, c'est parce que j'ai moi-même eu la confiance aveugle et que j'ai ainsi laissé quelqu'un me détruire. J'ai été rabaissé, au plus bas, on m'a piétinée. Et la pire des choses, c'est le jour où je l'ai réalisé, après avoir de maintes fois nié en bloc les faits, où j'ai préféré oublier, pardonner, ou encore fermer les yeux, que j'avais été prise au piège. Vous savez, vous croyez être quelqu'un de fort, d'indépendant et un jour un loup vous bouffe tout cru. C'est l'effet que ça m'a fait. J'ai mis près d'un an, une année entière, à constater qu'une saloperie de sangsue m'avait limite aspiré mon âme. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle si cette personne se rend compte de ce qu'elle a fait, avec moi et probablement avec d'autres personnes. Quand on est ainsi foncièrement, je ne pense pas que l'on puisse changer sa nature profonde. Le pire c'est que je crois que cet homme est persuadé d'agir en faisant le bien, et est persuadé qu'il a raison quoi qu'il arrive. Et il a détruit tellement d'âmes. C'est une horreur rien que d'y penser. Les sévices ne sont pas physiques parfois, mais certains jours on préférerait que ça soit le cas tant la douleur psychologique et morale est tout-à-fait insupportable à certains moments, et nous hante, nous fait craquer lorsqu'on s'y attend le moins. C'est comme le "passager noir" de Dexter sauf qu'il ne s'agit pas d'un dangereux psychopathe tueur, mais d'un autre soi qui vient nous bouffer au plus profond de notre intimité. C'est un monstre incontrôlable qui est capable de nous dévorer moralement, et quand on essaie de le combattre il rejaillit parfois. Tout est une question de volonté et de temps, comme à peu près dans tous les domaines. Si vous, qui lisez cet article, avez déjà vécu ça, vous comprenez fatalement de quoi je parle. Je sais qu'en écrivant ça je vais peut-être inquiéter certaines personnes, mais c'est une histoire que je ne veux pas encore évoquer ouvertement pour le moment. Parfois il faut savoir respecter le silence de ceux qu'on aime. 
En ouvrant Blogger et en débutant cet article, j'avais pour objectif de vous faire un bilan de mon année 2016. Étrangement, vous constatez ce qu'il en ressort. Ce billet manque cruellement de bonne humeur et j'en suis désolée, cependant ce que j'ai rédigé précédemment est bel et bien le fruit de mon année. Je vais continuer sur des réjouissances dès maintenant, mais cette histoire relationnelle a constitué la majeure partie de ce que j'ai vécu cette année. 
Ensuite, passons à la partie bonheur de cet article quelque peu manichéen du coup, ou dichotomique (déformation universitaire). 2016 c'est aussi beaucoup de moments de bonheur, des rencontres comme on en fait chaque jour, mais des spéciales comme on en fait chaque année surtout. Je me suis détachée au fil des mois de certains dès lors que j'ai constaté qu'ils ne m'apportaient plus rien, ou que j'ai vu qu'on n'avait plus les mêmes valeurs (chacun possède les siennes, rien ne prévaut sur les autres). Cependant, en tirant un trait, bientôt, sur ces 365 jours qui m'ont offert mes vingt-ans - quand même! -, je remercie ces gens portés disparus de ma vie qui m'ont permis de serrer d'autres personnes dans mes bras. Le passage de l'adolescence à la période de jeune adulte est génial je trouve, car il permet de découvrir énormément de choses, et notamment sur soi. Il m'a permis de devenir presque extravertie quand je suis à l'aise alors qu'avant j'étais timide, ce qui m'a autorisé à m'ouvrir plus facilement à l'Autre. Ainsi, j'ai eu dans ma vie beaucoup de personnes, qui ont déjà quitté Montpellier à l'heure actuelle pour certains, en cette année 2016. Si j'ai fait cette malheureuse rencontre que j'ai choisi d'entretenir et qui a fini par me dévorer, les autres se sont avérées toujours aller dans le bon sens, et m'ont énormément stimulées en tant que personne. Je me suis découverte grâce à autrui, un petit peu plus chaque jour, et j'ai aussi découvert différentes âmes, dont certaines qui me marqueront pour toujours (oui je sais, ça fait cliché but I don't care). Mes bousculades amicales m'ont toujours beaucoup apporté et cela ne cesse d'être le cas. J'ai aussi énormément redécouvert mes amis, que je fréquente depuis très longtemps parfois, et dont les liens avec eux ont été soumis aux dures lois de la vie. Je me rends compte jour après jour de qui je souhaite garder dans ma vie, et de qui je peux me passer. En ce qui concerne ma vie amoureuse, c'est encore autre chose, mais ça c'est un autre chapitre à gribouiller
Un dernier mot, comme presque un an auparavant lorsque je concluais une 2015 presque arrivée à son terme. Le Monde ne cesse de connaître une multitude de drames, comme Nice chez nous, mais évidemment la guerre en Syrie, ou encore l'élection d'un espèce de facho orange dont je tairai le nom tellement il m'inspire un dégoût profond. Tout cela ne reste qu'un infime confetti dans l'océan de son papier plastique. Cependant, j'aimerai vous laisser un mot de la fin, comme on dit. N'ignorez pas autour de vous les mains que l'on vous tend (tordez les doigts d'honneur, en revanche), les sourires que l'on vous donne, les gestes de partage les plus infimes entre deux êtres au quotidien. Il y a tellement de belles choses autour de nous, un îlot de bonheur et de bienveillance qui subsiste parmi énormément de malhonnêteté et de mauvais gras malheureusement. Sachez saisir tout ce qui est beau dehors, c'est con mais ça fait toujours du bien au moral et ça donne du baume au cœur.




On se souhaite quand même du meilleur pour dans quelques jours, ça vous va ?

Bisous,
Marion

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A propos

Marion, 23 ans de questions, de conneries, je suis une encyclopédie de la bizarrerie parfois.
J'aime les lettres mais pas trop Balzac désolée, la photo et les gens (surtout quand ils savent se tenir). Je tiens ce blog pour partager avant tout ce qui se passe dans ma tête et mes quelques clichés.

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