A quand vivre pour soi?

Chalut (<--- salut de beauf spotted, bref c'est les vacances)


Parfois on est confrontés à des décisions plutôt difficiles à prendre, qui changent un peu du classique "Je prends une baguette Tradition ou une sésame ?". Vu que je reste une terrienne lambda (j'me suis juste inscrite sur Blogger en ouvrant un site disons, ce que 99% des gens sont à même de faire), ce genre de petits tracas fait partie de ma vie. Me confrontant actuellement à un choix qui ne regarde que moi, je me rends pourtant compte que les autres, cet autrui, influence bien plus ma vie qu'il ne le devrait. Il convient de respecter les conventions durant notre existence en société (du moins si on a décidé de ne pas s'ostraciser, certains ont sauté le pas), de respecter certains codes autres que ceux dont j'avais déjà évoqué l'existence précédemment. Cependant, parfois il ne s'agit que de nous, que de notre simple vie et on se rend compte que les autres prennent vivement part à celle-ci. J'essaierai de ne pas trop parler en terme général, plus en mon nom et en celui de ceux qui se reconnaîtront parmi ce que j'écris aujourd'hui, puisque tout le monde n'est pas aussi concerné par cette affaire que moi-même. J'ai l'impression d'être conditionnée par les autres et par leur regard qui reste très important malgré le fait que j'essaie de m'en défaire depuis des années maintenant. Même lorsque je me dois d'avancer dans ma propre vie, de faire mes choix et de bâtir mon avenir, je réalise que je reste indécise à cause de ce qui pourrait se passer plus tard. Le destin ne me fait pas peur puisqu'il fait partie intégrante du long chemin que nous menons depuis la naissance jusqu'à a fin. Certains ont peur du futur dans la mesure où cela revient à se confronter à un monde empli d'inconnu, de nouvelles personnes et probablement de certaines opportunités comme d'autant de déceptions. Je n'appartiens pas à la catégorie d'individus qui sont effrayés par tout ce monde étranger. Justement, je l'accueillerai avec positivisme et enthousiasme quand le moment sera venu.
Pour changer, là n'est pas la question. Celle-ci relève plutôt du: à quand vais-je arrêter de penser/vivre pour les autres et me décider à mener une barque qui n'appartient qu'à moi? Je me suis auto conditionnée, à vivre par le regard des autres, à constamment m'interroger sur leur ressenti à propos de telle ou de telle action que j'ai pu avoir, et maintenant j'en ai plein mon cul les amis (vous connaissez mon amour pour la vulgarité, autant que celui que je porte à mon clavier ainsi qu'à ce blog). J'en ai tout simplement assez de ne pas arriver à me libérer d'un carcan qui n'est pas moi, qui ne me ressemble pas, de devoir coller à des idéaux dont je me fous éperdument. J'ai envie d'être moi en toutes circonstances, c'est  notamment pour cette raison que j'ai évacué des personnes de ma route, qui s'assimilaient plus à des obstacles, des boulets à la cheville, des trous dans ma bouée, ou peu importe l'image que vous voulez avoir en tête. Je n'ai pas pour but d'avancer plus vite que les autres, d'être exemplaire, de ressembler le plus possible au modèle familial pavillon avec jardin. J'ai juste envie d'être moi aujourd'hui. J'ai envie d'aller me faire percer le nez demain si je sens que je serais moi comme ça, peu importe si ça déplaît à mes aïeux. Si j'ai envie de finir à l'hospice avec plein de tatouages partout sur le corps, je ne m'en priverais pas. Mais il est des choix un peu plus compliqués que j'ai peur de ne pas assumer, dont j'ai peur qu'ils ne brouillent un certain équilibre dans ma vie, et c'est justement ce regard porté sur moi par autrui qui m'empêche d'être heureuse, ou du moins d'essayer de l'être. Je me bloque moi-même parce que je sais que des normes sociales existent et qu'elles conditionnent qui nous sommes, et nous privent parfois de qui nous aimeront être. Et c'est très pesant de temps à autre. Voire des mois durant ah ah. Ceci étant dit, je n'ai absolument aucune idée de ce que je pourrais écrire d'autre, j'en avais seulement besoin, et ça faisait longtemps que je ne m'étais appesantie sur aucun sujet sur Blogger.


Des bisous,
Marion

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A propos

Marion, 23 ans de questions, de conneries, je suis une encyclopédie de la bizarrerie parfois.
J'aime les lettres mais pas trop Balzac désolée, la photo et les gens (surtout quand ils savent se tenir). Je tiens ce blog pour partager avant tout ce qui se passe dans ma tête et mes quelques clichés.

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