Ces choses qui nous échappent.


Ok, le ton n'y est pas, ceci n'est pas une citation bien réelle rassurez-vous, c'est juste mon n'importe quoi originel (et non pas original). Je ne savais réellement plus quoi dire pour vous saluer alors ça sera cette phrase complètement ridicule qui s'en chargera, de toute manière dès qu'il y a quelques guillemets ça fait tout de suite plus savant. C'est comme ça qu'on se retrouve avec un Victor Hugo directionner (directioner???) par exemple. Eh oui, rappelez-vous de CA:




Bref, ceci n'est plus de notre ressort, ça représenterait beaucoup trop de boulot.


Aujourd'hui j'aimerais vous parler de quelque chose d'abstrait mais que chacun comprendra peut-être de sa manière. J'aimerais aborder le sujet de 'Ces choses qui nous échappent'.  Je ne sais pas réellement attribuer une quelconque signification à cet amas de mots ou 'expression mais je pense que je lui donne un sens personnel. Comme chacun le fera en voyant ça (ou non d'ailleurs).
Il y a tout un tas de choses que je ne saisis pas en ce moment, qui sont impalpables, des phénomènes, des événements dans ma vie qui apparaissent sans que je puisse les expliquer. C'est soudain, c'est brutal, parfois ça fait mal, parfois ça surprend seulement, mais bien généralement, ça désempare ( la majorité du temps). Que sont ces 'choses'?

  1. Les gens qui se baladent dans ta vie et qui entrent et sortent comme dans un moulin: là c'est le moment tout à fait wtf à la première lecture. Par là, je signifie que bon nombre de gens entrent dans ta vie au fur-et-à-mesure qu'elle avance, et ils en ressortent avec tout autant de facilité. C'est quelque chose, une notion, une idée avec laquelle j'ai toujours eu du mal parce qu'en réalité, je ne supporte que très mal que les gens partent sans laisser de trace. Pour vous prendre un exemple bateau (avis aux filles), c'est comme ce mec canon qui te fait un  grand sourire et qui repart avec sa vague de mystère sans un mot. Sauf que là, c'est encore pire. Quand c'est tes amis qui claquent la porte comme pour signer une rupture amicale sans préavis, ça fait chier. On s'imagine souvent qu'avec certaines personnes, les amis c'est pour la vie et qu'on pourra toujours compter sur eux. Je ne parle pas là du cliché typique collégien qui vise à établir un arbre généalogique de l'amitié. Mais au bout d'un certain temps partagé avec ces gens qui sont devenus des proches, on peut croire que sans doute ils ne s'en iront jamais. Pourtant, certains le font. On ne peut pas forcément dire dès lors que ce n'était pas de vrais amis je crois, seulement qu'ils avaient envie de voir autre chose. Les intérêts communs se font et se défont, et je me dis que c'est grâce à ce critère essentiel que la vie suit son cours normal notamment. Après, il y aura toujours ces quelques amis que vous découvrirez être les bons, et que vous pouvez aisément deviner comme des 'amis pour la vie'. Moi j'estime en avoir deux que je n'échangerais pour rien au Monde. J'ai toujours pu compter sur eux et je le ferais en toutes circonstances comme eux savent que je suis présente pour eux.
  2. La vie qui tend à se terminer inlassablement, sans prévenir: Vous l'aurez compris, ce n'était pas bien dur mais je parle là de la mort. Lourd sujet mais c'est clair que ça nous échappe. Je ne désire pas faire la polémique ou blesser ceux qui ont perdu des proches (ce qui a malheureusement été le cas de la plupart d'entre nous). Je ne sais pas trop comment aborder ce sujet là parce qu'à chaque mot, il peut être alourdi sans que ça soit la conséquence voulue. Je voulais seulement établir un simple constat. Nous avons toujours su que des gens mouraient dans le Monde, mais avec les événements récents, c'est quelque chose qui me revient souvent en mémoire. Tous les jours des milliers de morts sont dénombrés partout dans le Monde, à chaque instant, victimes de meurtres, de génocides, victimes d'eux-mêmes parfois, mais aussi de la maladie. Aucune mort n'est plus triste qu'une autre. Certaines nous touchent plus personnellement, d'autres un peu moins, beaucoup nous horrifient et nous laissent impuissants. Le massacre de Charlie Hebdo était terrible, mais je ne me pencherais pas plus dessus, celui de Boko Haram l'était tout autant (pourtant moins médiatisé dirons nous...), celui des femmes battues est atroce. Ceci dit, je ne veux pas vous horrifier ici ou vous déprimer. Je veux seulement vous parler. J'aimerais juste qu'on pense un petit instant, seulement quelques minutes à tous ces gens, peu importe d'où ils viennent, ce qu'ils ont vécu, leur couleur de peau ou leur religion, j'aimerais juste qu'on pense un peu à eux. Quelques minutes, tous les soirs. Juste penser. Je ne suis pas une pacifiste mais je n'aime pas pour autant le conflit, mais certaines choses m'ont fait mûrir et m'ont beaucoup choquée ces derniers temps, que ce soit des morts mondiales ou moins mondiales d'ailleurs.  J'arrête ici et espère que vous aurez saisi les nuances de mon propos.
  3. Les petits bonheurs simples et accessibles: Sans crier gare, nous respirons. Je me doute que ça n'est facile pour personne de passer d'un sujet aussi sérieux que l'est le sujet précédent à quelque chose de plus léger. Mais il faut encore prouver jour après jour que la vie est légère, quelle qu'en soit la signification. Mais je voulais vous parler de ça, de ce 'ça' qui nous échappe tellement il est évident. Peut-être que je divague mais je me repassais à l'instant des petits instants de bonheur quotidien qui valent tout l'or du Monde. Je repensais aux quelques minutes que j'ai passé après un cours à la fac à raconter un amas conséquent de conneries à ma pote Emma en rigolant à m'en pisser dessus. Et je me disais que c'était bien. Étonnamment, peut-être. Peut-être que l'on ne se rend pas assez compte de ce qui nous est essentiel parce que c'en est devenu 'un peu trop simple'. Des moments de joie et de plénitude peuvent durer un très court instant comme un qui semble en durer des milliers. Rire, danser, sourire, prendre du temps pour soi, sortir, s'amuser, être seul, passer du temps avec sa famille, manger. En écrivant ces quelques lignes qui ressemblent à un OVNI, j'ai le sourire aux lèvres de penser que tout ce temps, je faisais la gueule parce que je n'avais pas réalisé à quel point des choses si simples pouvaient être la clé du bonheur. Peut-être ne font-elles pas absolument TOUT, peut-être certains ont besoin de plus, de moins, d'exotisme et de magie. Mais en tout cas il existe des bases non négociables que je ne sacrifierais pour rien au monde. Arrêtons de nous tracasser pour des personnes qui ne le feraient pas pour nous, et profitons. Commençons à revivre. 


Tout récemment, j'ai découvert une fille d'une vingtaine d'années qui tient un blog étonnant. J'ai connu cette personne grâce à la page photographie de Martin Singla. Il a offert de monter un shooting photo pour redonner un temps soit peu confiance à cette jeune fille. En effet, la demoiselle a été 'embrassée par un ouragan' . Me retrouvant un peu confuse, j'ai décidé de passer sur son site pour voir ce qui se cachait derrière cette magnifique expression. Malheureusement, cela cachait un cancer. J'ai été absorbée par la lecture de son blog car cette fille est réellement touchante et nous décrit son combat, jour après jour, en entremêlant des 'passages de sa vie d'avant' (très étonnante!) à son autobiographie. Elle nous a ouvert son cœur, et nous a offert son combat contre lequel nous ne pouvions apporter qu'un pauvre soutien. Pourtant, Marine de Nicola a annoncé qu'elle avait guéri. Après une année de combat (je crois que c'est cela), elle a annoncé sur Facebook qu'elle était guérie. Personnellement, je ne la connais pas, mais suivre son histoire m'a bouleversée et apprendre cette heureuse nouvelle m'a tout autant émue. J'étais vraiment ravie pour elle, en espérant qu'elle croque la vie à pleines dents comme elle n'a jamais cessé de le faire. N'oublions pas que nous devons célébrer la mort mais aussi ceux qui ont résisté et sont encore là, bien vivants. Nous ne devons pas avoir honte de vivre parce que certains sont partis bien trop tôt. Nous devons nous battre pour eux, chaque jour.
---> Son blog

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Peut-être que c'est la vie toute entière qui nous échappe, mais en arrêtant seulement de l’interpréter, sûrement pourrions nous mieux la vivre.


pictures are mine
kisses, M



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