Le CRPE m'a tuer


Ça c'est moi en maternelle,
c'était cool la sieste au final.
                                               Salut très cher,

Comme à l'accoutumée, je ne préciserai pas que je reviens avec une pause plus que conséquente sur cette plateforme. N'étant ni mon travail, ni une source de revenus quelconque, je me voyais mal me forcer à quoi que ce soit. Je n'ai pas pour autant oublié ce blog que je chéris et je crois ne fermerai jamais, sauf sous la contrainte. Il rassemble mes souvenirs, les étapes les plus compliquées de ma vie. J'écris car cela me sert d'exutoire. C'est sûr, de ce fait ce n'est pas tout rose et parfois encore moins empreint de joie et de mots doux qui resserrent le cœur. 
Je n'écrivais pas parce que je n'en ressentais pas le besoin, bien que j'ai déjà pensé moult fois à plein de sujets qui m'ont touchées ces derniers temps. A vrai dire, je pourrais écrire sur énormément de thèmes là tout de suite tellement j'ai de choses à partager. Prenez un gros goûter, ça s'annonce très long.

Je mentionnerais simplement comment je me sens, ce qui donnera le ton de ce post. 


La situation est compliquée. On nous fait beaucoup croire que nos études sont un bagage qui ouvrent une voie toute tracée vers un métier au bout du tunnel. Je me rends néanmoins compte que la vérité est surtout teintée de mensonge et que la réalité devient bel et bien très amère. Ayant opté pour une voie très professionnalisante, je m'étais dit que la voie était toute tracée. Lors de ma première année de master en tant qu'étudiante en éducation du premier degré, j'ai - un peu - travaillé pour passer le CRPE, ou Concours de Recrutement de Professeurs des Ecoles, à Montpellier. Le résultat en Mai, suite aux écrits d'Avril, ne fut pas concluant puisque je n'ai pas obtenu la moyenne aux écrits notamment à cause des maths avec lesquelles j'ai toujours entretenu une relation conflictuelle. J'ai choisi de me diriger vers une filière littéraire au lycée puis à la fac, qui m'a permis d'obtenir ma licence de Lettres Modernes. Bref, vous l'aurez compris, les équations et tout le reste étaient en réalité très loin de moi. 
A la fac d'éducation, on nous apprend à nous remettre au niveau correspondant aux attentes du concours. J'ai même abordé des notions que je ne pensais même pas exister très clairement. Il y a donc le savoir à appliquer pour développer notre esprit critique, montrer que l'on sait être logique et également que l'on sait nous aussi être des "élèves" qui savent appliquer les enseignements que l'on a acquis. Ensuite, ce concours nous demande également des exigences propres à notre domaine, soit des savoirs didactiques, le nerf de la guerre si je puis dire. Très honnêtement, c'est extrêmement intéressant car cela permet d'appréhender la réflexion des élèves et de pouvoir proposer des solutions pour pallier à leurs difficultés. 
Tout ça pour vous dire, au final, que j'ai passé cette épreuve de quatre heures et celle de français tout aussi longue, et j'ai échoué en première année. Ma déception était là, surtout pour une question d'égo je pense. Mais je savais que ce n'était pas mon année, qu'il me restait encore un an d'études. Je ne me faisais pas trop de soucis en me disant que j'aurais le temps de me perfectionner et de pouvoir avoir à nouveau ma chance, qui sait passer et réussir les oraux !

La seconde année arrive avec son lot de stress, de décisions et d'autres événements. Je me décide à rédiger un mémoire qui, contrairement à ce que j'aurais espéré, ne me passionne pas. Je le rédige tant bien que mal pour m'en débarrasser avant tout. Je m'améliore en maths, mes notes augmentent, je commence à entrevoir mes chances de succès aux écrits. Et surtout, je commence à acquérir cette fameuse logique que je pensais impalpable pour moi. Étonnant, mais il faut croire que tout arrive.
L'échéance se rapproche, je mène de front le mémoire, ces histoires de concours, mes problèmes persos, des relations pas toujours très saines (ça c'est un autre sujet).


Sous l'impulsion de plusieurs personnes de mon entourage et amis, je me décide à passer le concours de Lyon qui me laisse plus de chances. J'en ai conclu que vouloir rester à Montpellier était impossible, à moins de vouloir me pousser jusqu'à l'excellence puisque le seuil est très élevé à cause du faible nombre de postes et de l'effectif des inscrits. Je me rends à Lyon avec mon groupe d'amies, la veille j'ai peu envie de penser à ce que je viens faire là-bas, je préfère me balader jusqu'au matin avant le concours. Les écrits se déroulent sur deux jours, je me rappellerai toujours ces hangars dans lesquels on passe nos tests. Tout est déshumanisé parce que les candidats affluent de toute la France pour espérer avoir une petite chance de devenir le fonctionnaire de l'année. On est tous parqués par îlots en fonction de notre nom de famille. L'ambiance de stress, le silence dans Eurexpo alors qu'on est 2000 en train de prier pour avoir nos écrits. On donne tout, on gratte, on gratte, on écrit tout ce qu'on sait pour espérer gagner les moindres petits points qui seront salvateurs pour nous. Ma prof de maths nous disait de beaucoup rédiger, d'écrire tout ce qu'on savait, que 0.25 c'était 0.25. C'est un peu comme une préparation à la compétition, à un grand match attendu une fois par an qui va être déterminant. A ce moment-là, tu pries pour avoir bien dormi, ne pas avoir faim, être assez concentré pour ne rien oublier de l'énoncé, ce qui pourrait planter ton année, ta vie, ton avenir.
Moi je suis dans ma bulle, je gratte, j'ai toutes les couleurs possibles et inimaginables pour faire des schémas, surligner, trouver le moindre mot qui pourrait m'aider à me distinguer. Après deux jours d'épreuves, je souffle et je me dis "c'est fini, deux ans pour ça".

En Mai, les résultats sont annoncés sur internet. En gros, t'as une liste par académie avec tout un tas de noms d'admissibles, et tu pries pour voir le tien pour aller au second mouroir. J'ai le cœur serré, j'en espère tant parce que j'ai l'impression d'avoir réussi. Je vois enfin mon nom en défilant la liste, je vérifie quatre fois parce que certaines personnes partagent mon nom de famille. Je pleure de joie, je félicite mes camarades qui ont également eu leurs écrits. Et là je me dis que le bordel commence, qu'il va falloir se battre mais j'ai un peu de mal à me remettre dedans.
Je révise tant bien que mal, j'arrive à avoir mes dates d'oraux après quelques semaines. Entre temps, j'ai passé les écrits du supplémentaire de Versailles en espérant m'offrir une seconde chance si jamais... J'essaie de ne pas y penser mais ne rien tenter c'est pire que tout

Les 3 et 6 Juin 2019, j'ai joué ma vie à Caluire puis à l'ESPE de Lyon. Je ressors de mon épreuve sur dossier un peu dépitée, ce dossier que j'ai tant préparé m'a quand même un peu coincée, j'en ai la sensation. Je sentais l'inspecteur et la conseillère péda parfois dubitatifs. Et quelle déception quand tu crois être préparé à tout, que ce dossier c'est littéralement un de tes bébés tellement tu l'as soigné, travaillé. J'avais l'impression de connaître Louis XIV comme mon propre père, sa vie comme si c'était la mienne, de pouvoir tout expliquer de mes choix pédagogiques... Et pourtant, les examinateurs étaient très exigeants, pointus et tatillons. Je repars déçue de me dire que ça va peut être planter tout mon travail. Rien que d'y penser, en écrivant cet article très long et dur pour moi mais si important, ça me rend triste
Le 6 Juin c'est la dernière épreuve, la pire pour moi parce qu'elle est pleine de surprise. L'EPS, c'est un peu mon démon à moi dans le concours, cette matière où il faut apprendre plein de choses aux enfants et connaître toutes les situations du monde pour qu'ils sachent jongler, plonger, faire de l'apnée, courir un marathon, une heure, faire un cross, un grand écart... Vous vous sentez submergé ? Imaginez nous, petits CRPEistes sans formation STAPS. 
Je me dis qu'au pire des cas, je miserai sur l'ASP, où l'on présente un dossier sur un thème de l'éducation comme par exemple la difficulté scolaire, la relation école-famille, et j'en passe. Je sais que j'ai des connaissances, j'ai déjà géré des élèves, mené des séances, appris beaucoup de choses en immersion. Je reçois mon sujet à 8h, je commence à rédiger. Je passe devant le jury à 11h je crois, dans ces eaux-là. Je suis assez satisfaite de mon travail bizarrement, je trouve ça cohérent, ça a l'air. en tout cas Je ressens l'inspecteur et la conseillère sensible à mon propos, intéressés même s'ils remettent certains points en perspective pour me pousser à changer parfois ma vision du débat. 
Je sors de cet oral marathon assez confiante, ce qui est étonnant parce que ce n'est pas du tout de moi de vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. 

Les résultats arrivent trois semaines après. Mon nom n'apparaît pas. Je vois ceux de tous les gens qui l'ont passé avec moi, qui ont passé les oraux. Et là je me rends compte que je reste sur le carreau. Sur le coup je pleure surtout, puis après je ne comprends pas. J'attends quelques temps pour pouvoir accéder à mes résultats. Je vois des notes très correctes aux écrits, j'ai passé le seuil mais elles ne m'ont pas donné non plus énormément de points d'avance. 
Quand je découvre les notes des oraux, j'avouerai avoir été circonspecte, déçue. J'ai obtenu plus que la moyenne pour mon dossier d'histoire, étonnamment, et l'inverse pour mes oraux principaux, ceux qui rapportaient le plus de points. Clairement, ce sont ceux-ci qui m'ont coûté ma place
Après cette découverte, je reste vide, extrêmement vide
Je commence à me poser beaucoup de questions après ce nouvel échec. Pourquoi pas moi ? Pourquoi les autres ? Pourquoi tous les autres et pas moi ? Qu'est-ce que j'ai mal fait ? Est-ce que c'était mon attitude ? Est-ce que j'ai une posture qui n'a rien à voir avec celle d'une enseignante ? Ai-je été trop sûre de moi ? Condescendante ? 
J'avoue sans aucun mal avoir ressenti de la jalousie. C'était un sentiment facile, mais assez spontané aussi. Quand tout le monde a accès, non sans mérite bien sûr, à ce que tu voulais pour toi, tu te sens légèrement lésé. 

Je fais le bilan et me demande ce qu'il me reste. J'ai un diplôme. Oui. Parlons-en d'ailleurs. 
J'ai validé mon master avec du travail, bien que j'aurais pu en fournir plus, mais c'est moi et ça m'allait comme ça. Mon master, aujourd'hui, est un bout de papier avec lequel je peux m'éventer en pensant à un avenir meilleur. On nous a targué de pouvoir avoir des ouvertures professionnelles sans obtenir le concours, en master 1 puis en master 2. On nous a dit qu'on "nous tiendrait au courant". A l'heure actuelle, ça fait un deux ans et demi que j'ai mis le premier pied dans cette fac, et personne ne nous a proposé quelque solution que ce soit. En plus d'être déçue de moi-même, en position d'échec, je me retrouve comme un rond de flanc parce que la solution, le plan B n'existe pas. Je ne comprends pas cette obstination à vouloir nous mentir chaque année qui passe, à chaque promo, à vouloir nous prendre pour des cons. Mon échec m'appartient, mais ce mensonge c'est le leur. La moindre des choses quand on entame un discours, c'est de le terminer et de tenir ses engagements; Tout ce que je vois, c'est du vent et un master, un mémoire qui me servent à rien. Je n'en suis même pas fière à vrai dire, et je trouve ça extrêmement grave. 
Le master était intéressant parce qu'il m'a forcée à me tenir et à devenir rigoureuse en maths, à même comprendre des règles de grammaire qui m'étaient assez lointaines. J'ai énormément appris, et je suis heureuse d'avoir pu progresser en maths par exemple, de savoir que j'en étais capable. J'ai aussi pu obtenir une formation et avoir un suivi régulier des réformes par exemple, de rester baignée dans une ambiance très "Education Nationale". 
Du reste, je me rends compte que si il m'a été utile car j'ai besoin d'un appui, d'être informée régulièrement car je ne pense pas à le faire de mon côté, ce master ne mène à rien sans le Graal. Avec un autre master, je me dis que j'aurais pu avoir un vrai plan B en passant le CRPE en candidat libre. Il faut bien prendre la mesure du fait que ces deux années d'études sont professionnalisantes et ne mènent à rien sans le concours. 
Je ne suis pas de nature à regretter car ce qui est fait est fait, et j'essaie malgré tout de me conforter dans le fait que tout ça constitue mon lot d'expériences. Cependant, à l'heure actuelle, j'avouerai avoir encore du mal à digérer la pilule

Le concours est une expérience très néfaste, et pour l'instant c'est ce que j'en garde au fond de moi.Je sais que je n'aurais aucun mal à trouver des alliés dans la même situation que moi, des gens parfois même brisés à cause de ça. D'un concours de recrutement. C'est triste
Pour être tout-à-fait franche, ça m'a brisé psychologiquement. Je vis assez mal l'échec de manière générale, mais même en ressassant ça finit par passer. Aujourd'hui, ça ça n'est absolument pas passé et ça ne passera jamais. Je suis déçue, triste et en colère. Ce n'est pas des sentiments que j'exprime au quotidien mais dès que je pense à l'endroit où je devrais être plutôt que là où je suis, ça prend aux tripes. J'ai remarqué que j'ai beaucoup enfoui mes sentiments malgré moi, pour me protéger inconsciemment je pense. J'ai enterré ma tristesse et mon mal-être en me disant que ce n'était sûrement pas le moment, qu'il y avait une raison à tout ça, que j'allais pouvoir acquérir une première expérience professionnelle. Mais avec le recul, même si je suis en train d'apprendre un métier, j'aurais préféré que ça ne soit pas celui-là. Ça peut sembler être un caprice, mais c'est plus compliqué que ça
Au delà de ce mal être, je dois avouer que ce concours et ces études m'ont fait perdre beaucoup de choses. J'essaie aussi de voir ça positivement mais avec l'état d'esprit général c'est tendu. J'ai remarqué que le CRPE a changé les gens autour de moi. J'ai perdu une de mes très bonnes amies car je la voyais tellement obsédée par ça que ça devenait insoutenable. Il y avait aussi une pression constante de la concurrence, de devoir faire mieux, de me dire que je pouvais faire mieux, plus, plus en profondeur. A la fois il y avait je crois ce désir de s'accomplir au vu des efforts fournis, mais aussi de me voir réussir mais c'était devenu presque oppressant, comme une obsession. Et lorsque je faisais mieux, ça en devenait presque amer pour la personne en question. La relation amicale s'est transformée en une sorte de prison, d'amour-haine très malsain. Les bons moments ont succédé à ceux qui devenaient trop lourds. Les gens changent, bien sûr, mais on est pas obligés de rester. C'est à partir de là que j'ai compris que je pouvais dire stop. J'aurais dû faire les choses autrement, avant et mieux mais ça s'est passé comme ça le devait à l'époque je suppose. Ça m'a permis d'apprendre à réagir avant et de savoir ce que je voulais et ne voulais plus. 
J'ai aussi noué d'autres liens durant mon master, me suis fait une bonne amie, une très bonne amie même à qui je confiais tout; Ça me fait bizarre d'écrire tout ça parce que c'est douloureux. Je déteste perdre les gens même si je sais que je n'ai fait que respecter mes désirs et ce qui était bien pour moi. Tout allait très bien puis j'ai senti une forme de jugement émanant de plusieurs remarques sur absolument tout, mais surtout sur des trucs insignifiants. La discussion n'y faisait rien, on n'arrivait pas à se comprendre. Pour moi, en amitié, on peut discuter des choix des autres mais on n'a pas à intervenir n'importe quand n'importe comment si on a pas été sollicité. C'est un accord tacite. Être ami, cela ne signifie pas laisser la porte ouverte à tout et n'importe quoi. Je commençais à le vivre comme ça, à être mal à l'aise, moins impliquée. Le temps passant, la pression du concours revenant sans cesse, l'importance de celui-ci a étouffé notre amitié. Il s'est produit exactement la même chose que dans ma précédente amitié. Je n'entendais que concours à longueur de journée, ce désir d'excellence, de ne parler que de ça, d'être la meilleure dans tout, d'avoir réponse à toutes les questions dans tous les domaines. C'a été trop étouffant et clairement je ne voulais pas d'amitié où on me rabâchait tout ce que je savais déjà, où j'avais l'impression que la personne à côté voulait absolument être la meilleure. Bien sûr que l'on peut être fier de soi, mais de là à jouer le role model, c'était assez compliqué à gérer. J'ai tout envoyé boulé même si ça a été compliqué, j'ai enfin compris ce que c'était que de se respecter et de respecter l'autre, de terminer quelque chose en essayant de le faire correctement. 
Pourtant, même aujourd'hui, c'est un choix qui reste douloureux même si je sais à quel point il a été précieux et bénéfique,. C'était ce je devais faire. J'ai essayé de revenir bien plus tard, de voir si la situation avait évolué parce que ça me pesait beaucoup. Au final, je crois qu'on a évolué différemment, et que je n'étais plus la bienvenue puisque j'avais décidé de partir. C'est compréhensible, quand quelqu'un part, on est pas tenus de vouloir l'accueillir à nouveau, et surtout à bras ouverts. 

Je pense avoir balayé tous les aspects de ce que le CRPE a eu comme impact pour moi. Le bilan est très noir, mais c'est le mien. Allez voir chez le voisin et vous verrez peut-être des fleurs dans son jardin. Moi, je suis restée à la case départ, et j'espère que mon article pourra aussi servir à toutes celles et ceux qui ont ressenti ou ressentent tout ce que j'ai décrit. Je vous comprends, on est plein à se comprendre. Malgré tout ce que j'ai dit, je garde espoir que tout s'arrange un jour, la vie n'est pas finie. Il faut juste s'accrocher encore plus fort qu'avant, avec deux déceptions sur le dos, on avance plus difficilement, mais on peut encore avancer quand même. Je suis avec vous de tout cœur, je vous comprends. 
Je ne sais pas du tout dans le fond si cet article m'a fait du bien ou non. Peut-être qu'il va me permettre d'exorciser une partie de mes sentiments, et quels sentiments. J'attends avec impatience le jour où je pourrais définitivement être fière de moi, de ma réussite et de mon parcours. Lorsque ça arrivera, la réussite aura un goût tout autre que si j'avais tout obtenu du premier coup je suppose.


J'espère qu'on se retrouvera du côté de mon jardin fleuri un jour,
et entourez-vous bien,
Marion

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A propos

Marion, 23 ans de questions, de conneries, je suis une encyclopédie de la bizarrerie parfois.
J'aime les lettres mais pas trop Balzac désolée, la photo et les gens (surtout quand ils savent se tenir). Je tiens ce blog pour partager avant tout ce qui se passe dans ma tête et mes quelques clichés.

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