Et parfois il faut apprendre à lâcher prise

Beaucoup de soucis, d'interrogations qui viennent squatter mon quotidien et qui sont bien souvent suscités par un seul et même objet. On connaît la cause mais on ne sait comment remédier au problème; Enfin si, je sais, mais je préfère oublier. 
Le même sujet que des mois auparavant déjà, le même qui est revenu et qui continue de traîner ses guêtres dans ma vie, moi qui me portais bien mieux après avoir fait le deuil de cette personne dans mon existence. Puis, comme un boomerang, il est là, revenu. Revenu pour mieux s'en aller, inlassablement. Comme un mal de crâne qu'on croit évanouit mais qui nous relance sans cesse lorsqu'on ne s'y attend plus. A ça peuvent s'apporter quelques solutions. Premièrement, l'oubli total. Non, pas le black-out suscité par une soirée bien trop arrosée qui me fait finir dans le caniveau. S'occuper l'esprit, faire quelque chose de constructif le temps de trouver une solution au problème. C'est en quelque sorte reculer pour mieux sauter je vous l'accorde, mais au moins ça évite de trop penser, et surtout de s'adonner à cet exercice à perte. 
L'apprentissage du laisser-aller est plutôt complexe, surtout si, comme moi, vous avez l'habitude d'avoir la main mise sur tout ce que vous faites. Tout contrôler, cadrer un emploi du temps. Il y a de la place pour la surprise évidemment, pour l'imprévu et son lot de bonnes/mauvaises surprises. Mais trop d'imprévu me laisse en panique, cette impression de ne plus rien gérer me vide et m'angoisse. Pourtant c'est bien celle-là même qui est bénéfique dans l'existence, mais comme j'aime à le rappeler, avec modération (comme dans tout, tu sais ça). Parfois il faut savoir dire "stop", ce cri qui résonne comme un signe de désespoir dans votre vie. Quand on en fait trop, qu'on pense trop, qu'on se donne trop, on finit par être épuisé/e et c'est notre corps qui le ressent en dernier malgré ce qu'on peut penser. C'est comme ça que j'envisage les choses en tout cas. C'est surtout le moral qui en prend un coup le premier, lassé, blessé, meurtri, c'est lui qui demande un RTT bien mérité
J'ai tendance à énormément rationaliser les choses, et à vouloir à tout prix trouver une explication à tout. J'ai extrêmement de mal à trouver le sommeil si je manque d'une réponse à une interrogation momentanée. Mon esprit est constamment assailli de doutes, de problématiques diverses et variées, je me demande chaque jour comment font les gens qui arrivent à ne penser à rien de temps à autre. Serait-ce même possible? Parce que j'aimerais savoir comment faire si c'est le cas. 
L'exercice du lâcher-prise est complexe, problématique pour moi. Il m'arrive de ne penser à rien si ce n'est à l'instant présent, mais bien évidemment je ne m'en rends pas compte sur le moment. C'est avec le recul que je réfléchis à ça, et que je me demande comment je pourrais réactiver mon cerveau de manière à ce qu'il fonctionne à nouveau de telle manière. 
J'ai découvert une façon d'arriver à ne penser à rien, ou de limiter le quota de pensées négatives dans ma vie. Il faut trouver une chose à laquelle "se buter" si je puis dire. Ma révélation a été sportive figurez-vous. C'est un excellent moyen d'accéder à un bien-être autant psychologique (momentanément en tout cas) que physique. On dirait que je fais la pub de l'OMS mais pas du tout, je vous assure. Je pense simplement que chacun devrait pouvoir trouver ce qui lui permet de s'évader, d'oublier ses soucis au moins durant quelques heures. Aller à la salle, me donner à fond sur un elliptique, un tapis de course ou face à une machine de muscu me permet de me concentrer sur un objectif et un seul. La soif de la performance m'autorise à être loin de tout pendant un instant. Pourtant je n'aurais jamais foncièrement cru qu'un jour ça serait le cas. Il y a à peine un an le sport me rebutait pas mal, hormis peut-être quelques domaines en particulier. Mais je crois que la team pas-convaincue-au-début-puis-c'est-venu-en-pratiquant peut en témoigner. L'envie d'aller toujours plus au bout de ses capacités booste énormément le mental et la satisfaction est immense lorsqu'on arrive à se dépasser, toujours plus. Enfin bref, l'article n'était pas censé du tout être une apologie du sport, mais it happened.... Désolée à toutes les mirettes anti-sport que j'ai offensées, à la base c'était pas le projet (et je vous rappelle que le fast-food reste ma vie aussi). Outre ce domaine stimulant les muscles, il y en a un autre qui permet de faire s'exercer celui que vous avez dans la tête! 
Effectivement, travailler, faire ses devoirs ou encore mener à bien un projet artistique ou que sais-je, permet de se délester de toutes les problématiques existentielles qui nous étouffent (sauf si c'est votre patron qui vous bouffe la vie, of course). Bosser pour la fac ne fait pas partie de mes activités favorites, cependant quand je m'y mets à fond je ne vois plus que ça et je m'éclate. J'avouerai que ça reste rare, mais au moins ce qui est réalisé est mené à bien ! Quand je m'attable afin d'écrire pour ce que je dois rendre pour l'université, je me concentre un maximum et je ne pense plus à ce qui m'entoure. Il faut juste que j'arrive à terminer ce qui se doit de l'être, pour ça je me coupe de tout une fois que j'ai bien entamé le projet. Ces deux moments, ceux que j'ai cités dans cet article sont ceux qui me permettent de m'abandonner à fond et de ne plus penser à rien. Et ça, ça fait un bien fou. L'idéal reste quand même de régler ses problèmes afin de ne plus chercher je ne sais quel échappatoire à sa situation. Normalement, après les moments de lâcher-prise, ça devient tout de suite plus évident. Vous allez voir. 






Je vous kiss grave, 
Beaucoup d'ondes positives dans votre direction, 
Marion.

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Marion, 23 ans de questions, de conneries, je suis une encyclopédie de la bizarrerie parfois.
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