Psychanalyse de comptoir à coeur ouvert


PsychanalyseMéthode d'investigation psychologique visant à élucider la signification inconsciente des conduites et dont le fondement se trouve dans la théorie de la vie psychique formulée par Freud.

(Larousse)


Les rencontres photographiques d'Arles - Ancienne gare - Août 2015

Bien que le terme fasse peur, je ne me suis pas offerte la compagnie d'Hannibal Lecter pour sonder ses tréfonds mentaux. Non non, je vous assure. Vous savez maintenant (ou peut-être pas...) que j'adore raconter ma vie pendant des heures (bon sans dec') et parler de certaines choses que j'ai découvert et qui m'ont plu ou encore de mes expériences. Je ne vous parlerai pas d'expositions dans cet article, ni encore d'un film fantastique que j'ai vu dernièrement. Je souhaitais juste m'exprimer librement ici et je crois qu'au fond je me fiche d'être lue sur cet article, je ressens juste une forte envie d'écrire, d'écrire ce que je ressens. 
Certains ont des journaux intimes, moi j'ai ce blog. Depuis que je suis toute petite, je n'ai jamais réussi à atteindre la dernière page du moindre carnet. Ces derniers m'ont duré des années, je peux même affirmer les avoir encore et je suis presque sûre qu'ils sont quasiment vierges. J'ai toujours été une fille très secrète, bien évidemment je parle beaucoup de mes sentiments à mes amis. En tout cas, je n'ai jamais eu pour habitude d'attraper ma plus belle plume pour dire que la veille j'étais très triste et qu'il n'y avait plus de frites à la cantine (vous rigolez mais avouez que ça vous est déjà arrivé en étant gosse..... La pure déception.). Cependant, depuis j'ai grandi, et si je ne me plains -presque- plus de l'absence des patates huileuses pour mon repas de midi, les choses ont pris un tournant différent. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais le temps passant, je me pose de plus en plus de questions sur moi, sur mes actes, sur mon futur, ce genre de choses qui font froid dans le dos certains moments. Ne serait-ce qu'évoquer le futur me fait assez flipper tout simplement parce que je suis incapable de deviner ce qu'il va s'y passer. J'adore planifier ma vie, quand je dois faire quelque chose, je le prévois toujours à l'avance. Je suis ainsi, je n'aime pas les plans de dernière minute. Alors imaginez-moi, l'angoissée du ciboulot, qui ne sais pas et ne peux prédire l'avenir. Bouh

Les rencontres photographiques d'Arles - Ancienne gare - Août 2015

Ceci étant dit, rassurez-vous si vous aviez un tant soit peu de peine pour moi à la lecture de ce billet il y a presque un an, je vais mieux. En tout cas, j'apprends à 'prendre sur moi' comme on pourrait dire. Dans la vie, tout ne va pas toujours marcher comme sur des roulettes, on n'aura d'ailleurs presque jamais ce qu'on veut (pessimiste de naissance, ça aussi c'est dur à gérer). Tout ça pour dire que je me sens mieux dans mes études malgré le fait que je râle encore beaucoup, je n'existerai pas sans un peu de ça... La masse de travail est évidemment plus conséquente, on n'est pas là pour enfiler les perles mais c'est ainsi partout. Quand on veut quelque chose, on le prend ou on se barre, ou encore "on a rien sans rien". Je ne sais pas si je serais encore en train de faire ces études si jamais je n'avais aucun objectif. Cette année j'ai donc décidé de me ressaisir, de me reprendre en mains et faire quelque chose pour améliorer ou disons du moins essayer de faire en sorte que cette année se déroule au mieux. D'ailleurs, même si je dois composer (et cela arrivera toute ma vie) avec des éléments qui me déplaisent, il y en a d'autres qui viennent contrebalancer ceux-ci. J'apprends à relativiser, j'en apprends un peu plus tous les jours sur moi.
Côté moral, c'est la baisse car, concrètement, je crois que les premiers mois de l'année scolaire sont les plus lourds moralement et physiquement. Je ne comprends toujours pas pourquoi, mais en tout cas, c'est le cas pour moi. Le fait qu'on soit assommé de boulot dès qu'on a posé un pied dans l'enceinte de Paul Va n'aide pas. Ceci dit, c'est plus le côté relationnel qui pêche chez moi en ce moment. Vous savez, il y a ces moments où vous vous sentez extrêmement seul(e) alors que ça gronde autour de vous tellement il y a de gens. La première semaine de fac, ç'a clairement été ça. Je voyais énormément de gens, mes amis aussi presque tous les jours. Pourtant, rien à faire, ça n'allait pas. Je prends un peu sur moi mais parfois c'est la crise de nerfs incontrôlable. Et dans ces moments-là, vous aimeriez avoir quelqu'un qui vous regarde et qui comprenne tout ça. C'est ce que j'aimerai. 

Les rencontres photographiques d'Arles - Ancienne gare - Août 2015

Pour en revenir à problème plutôt récurrent chez moi,  j'ai encore et toujours ce problème pour gérer mes relations quelles qu'elles soient. Je me déteste parce que je me donne trop vite (pas physiquement -lol ok- j'étais obligée) aux gens. Imaginez qu'on prévoit un événement énorme, par exemple le dévoilement d'une oeuvre d'art inédite et qu'on en tire le drap qui la recouvre un peu trop vite. Disons que c'est un peu ce que je fais, je me dévoile trop vite. C'est plus fort que moi, dès que je rencontre quelqu'un, je m'attache rapidement, tellement rapidement, que le drap se barre en un coup de vent. Vous n'avez pas cet effet de surprise. Je crois que mon problème c'est que tout va trop vite avec moi, je suis impatiente, je veux tout tout de suite même si je me contiens en société. Je me donne trop vite, je donne ce que je suis trop vite aux yeux des gens, je me confie et je fais confiance trop vite. Je  me déteste pour ça mais je reste entière et d'un autre côté je suis satisfaite d'être ainsi. Je sais, je suis encore paradoxale dans mes dires. Mais disons que je suis une passionnée, j'agis avec tout l'amour que j'ai en moi ou je mets en oeuvre tous les sentiments les plus forts que j'ai en stock. Sinon je ne fais tout simplement rien. Quand je (me) donne, c'est à 110% ou je ne le fais pas. Malheureusement, en agissant et en étant ainsi, je me condamne à être déçue. Pas mal de choses, de gens me frôlent sans que jamais je ne puisse les attraper. Si vous saviez à quel point c'est frustrant, j'en chialerai (fragilité). J'ai l'impression d'en faire trop, d'être inadaptée à certains moments, au point de vouloir changer et d'être autrement parfois. Je me dis qu'en étant autre peut-être que ça irait mieux. Quelle idée complètement stupide puisque peu importe la manière dont j'agirai ou la façon que j'aurais d'être, les gens continueront de parler ou de passer leur chemin. En soi, j'ai appris et j'apprends encore petit-à-petit à me foutre du regard des gens, ce regard d'autrui tantôt acide tantôt de velours (tout dépend de si vous avez de la chance ou non aujourd'hui). Pourtant, il reste des gens auprès desquels vous aimeriez être bien pour toujours. Peu importe le type de relation que vous entretenez avec quelqu'un, tant que vous tenez à la personne, vous avez envie de faire au mieux pour qu'elle vous regarde. La meilleure des choses, c'est quand elle vous remarque aussi et là quelque chose se crée, se tisse pour donner la meilleure des choses qui soient. C'est dingue à quel point le regard des gens à qui on tient pèse dans la balance. Personnellement, c'est celui qui compte le plus. C'est celui qui va commenter mon évolution, approuver mes choix, me réprimander dans mes erreurs, mais ne va jamais me juger. Ce regard-là est le meilleur du monde. Normalement, vous trouvez ça chez vos proches. Et le jour où ça arrivera du côté amoureux, je sais que j'aurais tout gagné. Je ne dis pas que l'amour s'accomplit dans sa béatitude puisque l'amour se vit, l'amour est une claque envoyé d'une main de fer. Mais peu importe ce qu'il se passera, votre moitié aura toujours le bon discours -qu'il vous plaise ou non, d'ailleurs- sur vous. Et si ce n'est pas le cas, il est temps d'en discuter. L'amour est quelque chose de beau qui doit être vécu avec passion, peu importe les aléas, les engueulades et tous les soucis que cela peut engendrer. L'amour nous fait grandir et cela restera le cas pour toujours. Tout doit être fait avec passion, peu importe l'état de complexité de la relation. Il ne faut jamais baisser les bras, tant qu'on s'engueule on en a quelque chose à foutre.

Je suis en train de réaliser à quel point cet article est long. Je suis en train de réaliser à quel point c'est une connerie d'écrire tout ça au lieu d'être en train de bosser à mon avenir. Je suis en train de réaliser à quel point ça fait du bien également, et que j'avais réellement besoin de me défouler. Je suis en train de réaliser que je manque de sommeil aussi, mais là je suis partie trop loin.



Bisous,


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A propos

Marion, 23 ans de questions, de conneries, je suis une encyclopédie de la bizarrerie parfois.
J'aime les lettres mais pas trop Balzac désolée, la photo et les gens (surtout quand ils savent se tenir). Je tiens ce blog pour partager avant tout ce qui se passe dans ma tête et mes quelques clichés.

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